Trois mois, trois victoires
May 5, 2025
Par WeMove Europe
Au milieu d'un flot constant de mauvaises nouvelles, les membres de notre mouvement font entendre leur voix pour insuffler le changement dont nous avons besoin.
D'importants mouvements populaires en Serbie, en Turquie et en Argentine militent pour des sociétés démocratiques et équitables qui prennent soin de tous. [1] Et ici, dans l'UE, avec le soutien et la solidarité de ses membres, ce mouvement a remporté trois grandes victoires au cours des trois derniers mois :
Un grand pas pour l'avenir de nos enfants !
Nous sommes plus de 111 000 à nous être mobilisés pour que tous les enfants en Europe aient accès à des repas scolaires gratuits et sains. Nos responsables politiques ont été sensibles à notre cause : trois commissaires ont accepté la pétition et ont accepté de rencontrer notre partenaire ICLEI et une classe d'écoliers. [2]
De plus, notre message a été entendu : le commissaire à l'agriculture et à l'alimentation va mettre en place une collaboration entre les partis pour concrétiser notre demande de repas scolaires gratuits et sains, tandis que le commissaire à la santé a appelé à une alliance entre les agriculteurs et les écoles pour créer des cantines avec une approche plus respectueuses de l'environnement et qui offrent une meilleure alimentation.
C'est un grand pas en avant. Dans une Europe où un enfant sur quatre est confronté à la pauvreté, nous veillons à ce que l'avenir de chaque enfant ne soit pas déterminé par ce qu'il a dans son assiette. [3] Le changement est à l'ordre du jour, et nous avons contribué à le mettre en œuvre.
Une étape cruciale pour protéger l'Amazonie
Nous avons transformé vos centaines de messages en une vidéo percutante adressée à la banque Santander, l'appelant à cesser de financer la destruction de l'Amazonie. [4] L'efficacité a été immédiate. Après des mois à nous ignorer, il a fallu deux heures à Santander pour accepter une réunion avec ses principaux responsables d'Europe et d'Amérique du Sud.
Cette réunion, organisée avec Olivia Bisa Tirko, présidente de la nation Chapra, qui subit les conséquences du financement de Santander, et nos partenaires de Stand.earth, a été une avancée significative. La banque s'est engagée à examiner les conclusions de l'enquête de Stand.earth sur l'impact destructeur lié au financement de Santander en Amazonie. Notre pression a porté ses fruits, mais nous devons continuer jusqu'à ce qu'ils écoutent pleinement les dirigeant·es autochtones comme Olivia :
« Ne soyons pas complices de la destruction de nos propres vies. (...) Nous, mères, tantes et filles, demandons aux femmes dirigeantes des banques : soyez celles qui guérissent la Terre, et non celles qui financent sa destruction. »
Un puissant soutien aux voix antiracistes
Ils ont essayé d'étouffer sa voix, mais nous avons fait en sorte qu'elle soit entendue. Sous la pression menée par des politicien·nes d'extrême droite et de puissants empires médiatiques, le Parlement européen a tenté d'annuler une conférence sur l'antiracisme et, par la même occasion, la participation d'une chercheuse française reconnue : Maboula Soumahoro. [5]
Mais ils ont sous-estimé la force de ce mouvement. Plus de 80 000 d'entre nous se sont mobilisés et ont fait entendre leur voix : nous ne laisserons pas l'extrême droite décider qui a le droit de s'exprimer dans nos lieux de pouvoir. Et cela a fonctionné. La députée européenne française Rima Hassan a réagi en invitant Maboula à prendre la parole au Parlement européen lors d'un événement de grande envergure qu'elle a organisé et intitulé « Décoloniser les féminismes ».
Il s'agissait d'un acte courageux de résistance. Une volonté claire de ne pas laisser les voix antiracistes être réduites au silence. Pas tant que nous serons là.
[Regardez le discours complet ici]
Aucun de ces progrès n'aurait été possible sans la détermination, les actions et le soutien indéfectible de nos membres.
L'histoire montre que lorsque des défis se présentent, ce sont des personnes comme vous qui se lèvent et agissent pour renverser la tendance.